L’objectif est de récupérer un objet ou Homme à La Mer (HLM). Ce dernier est représenté sur le schéma avec la bouée rouge.
La zone en rouge (triangle) est la zone dans laquelle nous ne pourrons pas remonter sur l’HLM (face au vent).
L’idée est d’arriver avec une allure de près / bon plein sur l’HLM pour pouvoir nous arrêter en choquant les voiles.
Équipier : Annoncer « Homme à la mer ! », montrer du doigt en permanence pour ne pas le perdre de vue. Appuyer sur la touche du GPS / VHS (MOB). Allumer le moteur par sécurité.
Barreur : Abattre pour se mettre au portant et descendre sous le vent de l’HLM.
GV : Régler les voiles.
Numéro 1 : Affaler la VA (il est également possible de la laisser et de la choquer en grand après l’étape 3).
Barreur + Equipiers : Lofer jusqu’à enchaîner sur un virement de bord.
Barreur : Aller vers l’HLM avec une allure de près / bon plein
GV : Réguler la vitesse, choquer pour ralentir, border pour accélérer, c’est ce qu’on appelle la ralingue.
Par sécurité on passe sous le vent de l’HLM, pour éviter que le bateau ne « l’écrase ».
Si nous sommes au portant, c’est encore plus simple. L’objectif reste le même : arriver avec une allure de près / bon plein sur l’HLM pour pouvoir nous arrêter en choquant les voiles.
Équipier : Annoncer « Homme à la mer ! », montrer du doigt pour garder le contact visuel. Appuyer sur la touche du GPS / VHS (MOB).
Barreur : Lofer pour se mettre au travers. Si on a un moteur, on l’allume.
GV : Régler les voiles.
Numéro 1 : Affaler la VA (il est également possible de la laisser et de la choquer en grand après l’étape 3).
Barreur + Equipiers : Lofer jusqu’à enchaîner sur un virement de bord.
Barreur : Aller vers l’HLM avec une allure de près / bon plein
GV : Réguler la vitesse, choquer pour ralentir, border pour accélérer.
Petite précision sur le côté par lequel il faut récupérer l’homme à la mer.
S’il est inconscient : on arrive sous le vent de l’HLM (on le laisse au vent) : il y a moins de risques qu’il se cogne (le bateau dérive plus vite) et il sera éloigné du franc-bord de la coque.
S’il est conscient : on arrive au vent de l’HLM (ou le laisse sous le vent) : le bateau dérive vers lui et on prend le risque de le taper, voir de lui passer dessus s’il y a de la mer et du vent ! Par contre l’HLM est plus facile à rattraper.