La division 240 définit le matériel obligatoire à bord en fonction de la distance d’éloignement de votre bateau et d’un abri.
Un appelle abri : endroit de la côte où tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin, de l’embarcation ou du navire.
Un gilet / brassière par personne à bord.
Il existe des brassières qui se gonflent automatiquement au contact de l’eau grâce à une cartouche de sel. Si vous sautez à l’eau avec la brassière : elle se déclenche et il faut changer la cartouche. Dans le cas ou la brassière ne se gonflerait pas automatiquement, vous avez une sécurité qui vous permet de tirer une ficelle qui active la cartouche et avez aussi la possibilité de la gonfler manuellement en soufflant dans un petit tuyau.
Pour du basique la résistance doit être de 50 Newtons, 150 Newtons pour de l’hauturier (valeur indiquée sur le gilet).
On accroche à votre brassière une longe (une corde) avec des mousquetons au bout. Cela permet de vous accrocher au bateau.
Il s’agit de la bouée fer à cheval (ou bouée couronne). Elle peut être facultative, si chaque membre d’équipage porte une brassière et si la capacité d’embarquement est inférieure à 5 adultes.
Il est généralement rangé dans une caisse blanche. Il faut lancer la caisse à l’eau en laissant un bout attaché au bateau. Son déclenchement / gonflage est automatique. On coupe le bout une fois que tout le monde est à bord du radeau.
Une torche étanche, une perche IOR, ou encore une flash light. Une flash light est un lampe que chaque personne à bord porte, qui se déclenche au contact de l’eau. Une perche IOR, est une « tige » qu’on lance à la mer avec une lampe qui se déclenche automatiquement sur l’extrémité. Compte tenu de sa hauteur, elle est visible loin en cas de houle.
Concerne les bateaux avec espace habitable et ceux non auto-videurs.
Sur certains bateaux, une pompe fixe est intégrée dans la coque. Il suffit de pomper pour aspirer l’eau contenue dans les cales. Il existe des modèles amovibles. Après soyons réaliste, pour une petite fuite cela peut aider, pour du plus gros c’est dérisoire.
Obligatoire si moteur in-bord ou hors-bord dont la puissance est supérieure à 120 kW ou navires avec espace habitable avec couchage ou cuisine. On trouve des extincteurs, des couvertures antifeu.
Un bout + un taquet = un dispositif de remorquage !
Si masse >= à 250 kg. Une ancre avec sa chaine, ou une ancre flottante. S’il y a suffisamment de fonds, c’est une des solutions pour arrêter le bateau.
Vérifiez les dates de péremption. Permet de se signaler en cas de détresse.
Pour savoir dans quelle direction on va… ou GPS assurant la fonction de compas.
Un compas à pointe sèche, une règle de Cras, un crayon de papier, une gomme, un compas de relèvement… ou un GPS.
Une VHF, une radio, un baromètre…
C’est un transmetteur qui émet un signal en cas de détresse et donne l’emplacement. Le signal est reçu par les satellites du réseau Cospas-Sarsat et GEOSAR.
Voir le chapitre à ce sujet.
Pas obligatoire en Méditerranée. Il existe différentes éditions : Bloc marine, Almanach breton, Shom…
Evidement de la zone ou vous naviguez, à jour, au format papier ou électronique.
Le Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer : soit le livre officiel, soit l’intégralité qu’on retrouve dans le bloc marine, soit un document de synthèse.
Un document de synthèse du balisage de la région (format plaquette).
Ce bouquin décrit l’ensemble des signalisation maritimes ayants des feux ou signaux de brume dans une zone de couverture spécifique. On trouve également une liste des abréviations et des symboles.
Compte rendu de la vie à bord. On y note tout : l’équipage, la météo, cap suivi, les heures, les actions de l’équipage, les incidents… Le format est libre.
N’est plus obligatoire. Pas uniquement pour se faire beau ou belle, mais surtout pour être repéré en faisant des signaux avec le soleil.
Sorte de manche avec un crochet. Permet de maintenir le bateau lors des manoeuvres de port, facilite la récupération d’un objet ou personne à l’eau, pour attraper un bout comme une pendille ou lors du passage d’une écluse.
Permet d’indiquer sa position lorsqu’il y a du brouillard ou de la brume mais aussi d’émettre des signaux sonores lors de manoeuvres.
Morceaux en bois ou plastique de différentes tailles appelé « pinoches ». Ils permettent de boucher un trou, notamment pour tous les passes-coques (trous dans la coque pour les évacuations ou entrées).
Pour connaître la profondeur d’eau, vous pouvez utiliser soit un sondeur électronique, soit une sonde à main. Le principe est simple : vous lancez un poids à l’eau, le fil est gradué tous les mètres.
L’AIS, Automatic Identification System, est un système qui émet sur des canaux VHF la position et nature des navires équipés AIS. Ainsi si vous êtes équipés d’un récepteur AIS vous pourrez détecter les autres bateaux ayant un émetteur AIS. Il existe même un site internet qui affiche les données AIS, à découvrir : https://www.marinetraffic.com
Le BLU, Bande Latérale Unique, est un mode de transmission radio. Cela permet d’envoyer un message de détresse, recevoir la météo, de la communication entres navires mais aussi internet en le couplant à un modem.
Il existe aussi le système Navtex (NAVigational TEXt Messages) pour le large, un service international de diffusion d’informations concernant la sécurité maritime. On reçoit : les bulletins météo, les avurnavs (avis urgents aux navigateurs). La portée est entre 200 et 500 milles.
Pour le grand large (au delà de 300 milles), c’est le réseau de satellites Inmarsat qui est utilisé. Il faut alors un téléphone satellitaires pour recevoir les informations.