Commençons par… du vocabulaire, eh oui, encore ! Toutes les voiles comportent ces points communs, qu’il faut connaître.
Notre voilier comporte une voile à l’arrière, la Grande Voile (qu’on appelle aussi GV).
Voyons comment elle est composée.
Notre voilier comporte une voile à l’avant (qu’on appelle aussi VA ou foc).
Quel est le rapport entre les phoques et la voile ?
Mouais, je vais faire comme si je n’avais rien entendu… Il existe des dizaines de VA qu’on met en fonction de la puissance du vent, mais aussi de la direction dans laquelle on va. Le guindant de notre voile d’avant est généralement fixé à l’avant, sur l’étai, par le biais de petits mousquetons. Contrairement à la GV, la fabrication de la VA est généralement plus simple, bonne nouvelle cela fait moins de vocabulaire !
Voici quelques exemples de voiles d’avant que vous pourrez rencontrer.
Le génois est très utilisé. Il est souvent installé sur un enrouleur, autour de l’étai : cela permet de pouvoir le dérouler tout en restant à l’intérieur du cockpit sans avoir à aller hisser la voile à l’avant. C’est également pratique, car il est possible de le dérouler plus ou moins en fonction du vent, comme lorsqu’on prend un ris avec la GV.
Remarquez que sur un génois, la bordure descend près du pont (au sol). Le génois est une voile à grand recouvrement c’est-à-dire que sa chute va derrière le mât et superpose en partie la grand-voile.
Son recouvrement est de 100% (la voile va jusqu’au mat, mais ne le dépasse pas). C’est une voile que l’on met quand le vent vient de devant (allure de près pour les experts).
Mêmes formes que le solent mais légèrement plus petites on trouve la trinquette, puis encore plus petite l’ORC (synonyme de gros temps).
Toute petite voile « tempête », quand il y a beaucoup de vent. On l’appelle aussi le « string », je vous laisse comprendre…
Vous remarquerez qu’on l’a installé sur un nouvel étai dit « largable » : on met alors un nouveau câble en fonction de la voile et de la configuration (on pourrait aussi imaginer de l’installer sur l’étai à l’avant).
Diminutif de spinnaker, c’est une voile qui ressemble à un « parachute » que l’on met quand le vent vient de l’arrière (et donc que le bateau se fait pousser). Il existe deux types de spi :
La surface d’un spi est au minimum 2 fois plus importante que celle d’un génois !
Pour votre culture voici d’autres noms de voile d’avant :
Pour protéger la grande voile des UV du soleil et de la lune, on la range le soir dans une housse appelée taud. On plie la GV en accordéon sur la bôme, puis le taud la recouvre. Cette housse est fermée au moyen de scratch ou d’une fermeture d’éclair, mais on peut aussi utiliser des rabans (ce sont des petits morceaux de corde à usage divers) pour faire des noeuds autour du sac.
Notez qu’il existe un autre système de rangement composé d’un sac qui reste en place sur la bôme (lazy bag) et de cordes (lazy jack) qui permettent de diriger la chute de la voile directement dans le lazy bag. Plus simple, plus pratique (plus cher aussi), mais pas forcement sur tous les bateaux.
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